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Malaria : Lariam vs Artemise – Stromae, Yves Rasir & notre voyage autour du monde


La malaria / le paludisme

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Le paludisme ou malaria est causé par un parasite du genre Plasmodium et est transmis par des moustiques femelles de l’espèce Anopheles qui piquent entre le coucher et le lever du soleil. Cinq types différents de parasites infectent l’homme : P. falciparum, P. vivax, P. ovale, P. malariae, et P. knowlesi. Si P. falciparum et P. vivax sont les plus répandus, P. falciparum est le plus dangereux car il entraîne les taux les plus élevés de complications et de mortalité. Cette forme mortelle de paludisme est un grave problème de santé publique dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne.

Les voyageurs internationaux peuvent être exposés au risque d’infection palustre dans 91 pays du monde, principalement en Afrique, en Asie et dans les Amériques.

Généralement, la maladie se manifeste tout d’abord par de la fièvre, des frissons et un syndrome de type grippal. En l’absence de traitement, des complications graves peuvent survenir et, dans certains cas, conduire à la mort. Les symptômes du paludisme apparaissent après une période d’au moins 7 jours. Une fièvre survenant chez un voyageur dans les 3 mois suivant une exposition possible constitue une urgence médicale qui doit immédiatement faire l’objet d’une investigation.

source http://www.who.int/malaria/travellers/fr/

le LARIAM

http---www.my-pharma.info-wp-content-uploads-2016-08-Acheter-lariam-pas-cher.png

extrait de la notice du médicament (le document complet fait 8 pages )

« Le lariam contient de la méfloquine. Il appartient à un groupe de médicaments appelés « antipaludiques ». Il est utilisé en prévention du paludisme/de la malaria. (…)
Lariam est utile lorsque vous voyagez vers des pays où sévit un type de paludisme difficile à traiter. Votre médecin vous dira si Lariam est utile pour la région dans laquelle vous voulez vous rendre. Cela dépendra des parasites du paludisme présents dans cette région. Il n’existe pas de médicament qui agisse contre tous les parasites du paludisme. Lariam est également utilisé pour le traitement du paludisme
(…)
Effets indésirables :
Lariam peut provoquer des problèmes mentaux graves chez certaines personnes. Adressez-vous immédiatement à votre médecin, si vous présentez l’un des effets indésirables suivants pendant la prise de Lariam :
Fréquent (peut affecter jusqu’à un patient sur 10) Dépression & Anxiété grave.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée) Suicide, Tentative de suicide, Pensées suicidaires, Comportement d’auto-mise en danger, Comportement inhabituel, Trouble maniaco-dépressif ou psychose (délires, perte de contact avec la réalité, manie et schizophrénie), Sentiments de méfiance envers les autres, Attaques de panique, Sentiment de confusion, Voir et entendre des choses qui ne sont pas là (hallucinations), Apparition ou aggravation de sentiment de colère (agressivité), Agitation, Sentiment d’agitation, Changement inhabituel de votre humeur, Troubles de l’attention(…)

MALARIA BUSINESS, c’est le titre choc du documentaire de Bernard Crutzen qui est passé hier sur France O et qui sera rediffusé le 11/1/18 sur la Une.

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À partir des sérieux doutes qui pèsent sur le Lariam, pourtant toujours autorisé à la vente chez nous, l’enquête MALARIA BUSINESS s’interroge sur un traitement alternatif qui utilise l’Artemisia annua dans sa forme naturelle de plante, et non pas seulement l’artémisinine, qui en est extraite.

Stromae intervient dans ce reportage pour parler de son expérience traumatisante suite à l’utilisation du LARIAM.

https://vimeo.com/233543474

Yves Rasir, rédacteur en chef de la revue NEOSANTE publiait en 2015 cet article où, lui aussi, parlait du Lariam, de l’artésmise et de Stromae

24/6/2015
« Ce qui est chouette, avec cette newsletter hebdomadaire, c’est qu’elle suscite très rapidement des réactions bien intentionnées. Lectrices et lecteurs me font part de connaissances et d’expériences que j’ignorais et qui apportent, généralement, de l’eau à mon moulin. Ainsi, la semaine dernière, mon billet sur la malaria et la mésaventure du chanteur Stromae m’a valu l’envoi de quelques messages très intéressants. Je les partage avec vous, car ils valent leur pesant d’infos.

Voici notamment ce que m’écrit Brigitte, diététicienne et phytothérapeute en Belgique. Merci pour cette chronique sur la malaria. Pour avoir vécu 17 ans en Afrique, je confirme que le Lariam a très mauvaise réputation et qu’aucun expatrié de longue durée n’en prenait, ni même d’autres anti paludéens en prophylaxie. Il existait un médicament chinois en comprimés à base d’artémisine qui était très efficace. Depuis mon retour il y a dix ans, j’ai appris qu’un entrepreneur allemand sur place (Burundi) a fait cultiver de l’artémisia pour soigner son personnel et le taux d’absentéisme pour cause de malaria a chuté de 80%. Ma fille a passé 6 mois en Zambie l’année passée et a pris des tisanes d’artémisia en prophylaxie, elle n’a pas attrapé la malaria, elle dormait également sous moustiquaire et avait pris avec elle des répulsifs à base d’huiles essentielles. Nous avons donc tout à fait la même opinion quant au traitement de Stromae (poubelle).

De son côté, un autre abonné belge a transmis l’infolettre à son frère, qui est « père blanc » (missionnaire) en Afrique. Voici ce que ce dernier a répondu par retour de mail. Je connais bien le Lariam. Un de nos étudiants en avait pris alors qu’il était au Tchad. il a fait des crises de folie. Il lui est désormais interdit d’y toucher. Nous n’utilisons jamais ce produit en Afrique. Mais nous avons le produit chinois à base d’artémisine sous plusieurs formes, parfois associé à un antibiotique. J’ai de la chance, je n’ai jamais plus fait de palu après deux grosses crises, une en 1974 et une en 1985. Et je ne prends rien… Je tue les moustiques avant qu’ils ne me piquent… quand je le peux et je dors sous moustiquaire. Et quand ils me piquent, ils en meurent… Ah!Ah!Ah!

Pour sa part, mon ami Daniel Gramme, naturopathe réputé, m’a informé de l’existence d’une association à laquelle il collabore bénévolement. Baptisée Luebo-sur-Ourthe, cette mini ONG liégeoise a tissé des liens de solidarité entre les habitants de la vallée de l’Ourthe (Belgique) et ceux de Luebo (République Démocratique du Congo). Ce qui m’a épaté, c’est que cette association lutte contre la malaria en Afrique en encourageant la culture de l’armoise (Artémisia annua). Ses membres en cultivent aussi dans leur jardin, font sécher les feuilles et les conditionnent en sachets de tisane. L’infusion de la plante est en effet la manière la plus naturelle d’obtenir les bienfaits de l’armoise et de son principe actif, l’artémisine. Avec son courriel, Daniel m’a transmis un PDF expliquant comment planter et récolter ce végétal très efficace contre les symptômes du paludisme. J’ai mis le document en ligne sur notre site et vous pouvez le télécharger

Cliquer pour accéder à artemisia.pdf

Dimanche, un de mes coéquipiers footballeurs m’a relaté son expérience avec le Lariam, que lui et son épouse avaient pris préventivement avant de s’envoler pour la Birmanie. Une fois sur place, ils ont tous deux développé des symptômes très inhabituels et assez affolants. Subitement atteinte d’hyperacousie, elle ne supportait plus le moindre bruit et avait l’impression de vivre dans un enfer sonore. Lui, en général très cool sur ce plan-là, fut pris d’angoisses d’ordre pécuniaire. Il comptait frénétiquement son argent et avait très peur d’en manquer, ce qui ne risquait pas d’arriver. Heureusement, ils ont fait le lien avec le médicament, ont cessé d’en prendre, et leurs troubles ont disparu après quelques jours.

Le week-end dernier, j’ai également reçu un courriel de Pierre Lutgen, un docteur en sciences physico-chimiques à la retraite qui s’implique beaucoup dans l’aide à l’enfance africaine, via une association luxembourgeoise. Celui-ci m’a fait connaître le site http://www.malariaworld.org, une plate-forme d’informations scientifiques où les professionnels de la santé s’échangent les plus récentes données sur le paludisme et ses traitements. Pour le Dr Lutgen, ma charge contre le Lariam est pleinement justifiée. Et il est parfaitement vrai que l’armoise représente une « arme » très efficace dans la lutte contre la malaria : c’est même une plante qui est en train de révéler d’autres vertus médicinales exceptionnelles. En revanche, le physicien-chimiste m’a reproché de susciter de faux espoirs en évoquant le chlorure de magnésium et la vitamine C. Selon lui – et certaines recherches semblent lui donner raison – cette dernière serait même un facteur alimentaire favorisant la parasitose. J’ai proposé à Pierre Lutgen de partager ses connaissances dans Néosanté, et il va prochainement écrire un article pour notre mensuel. En attendant, vous pouvez le suivre sur son blog.

https://malariaworld.org/blogs/pierre-lutgen

Je vous invite surtout à lire ce texte

https://malariaworld.org/blog/why-who-opposed-effective-anti-malarial-tea

qui explique pourquoi et comment l’OMS et Big Pharma réussissent à étouffer un remède naturel et à imposer la « prophylaxie » chimique de la malaria : édifiant !

Ce qui ressort de ces différentes réactions, c’est que le pauvre Stromae s’est vraiment bien fait avoir en se pliant à l’ordonnance de son médecin. La grande toxicité du Lariam est bien connue en terre africaine, et l’alternative naturelle de l’Artemisia ne l’est pas moins. (…) Yves Rasir « 

Nous avons voyagé en famille avec nos 4 enfants, à deux reprises.

www.la-vie-est-belle.be pour ceux qui veulent rêver;-)

 


Le premier long voyage a eu lieu entre 2006 et 2008.

A l’époque, nous avions été à l‘institut de médecine tropicale pour prendre tous les renseignements nécessaires au voyage.

La malaria était citée comme maladie grave et le Lariam était le médicament qui allait nous permettre de l’éviter …

Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris que le Lariam n’empêchait absolument pas d’avoir la malaria mais pouvait éventuellement réduire les symptômes de la maladie … et c’est aussi bien plus tard que j’ai pris conscience des dangers de ce médicament …

A l’époque de l’article de NEOSANTE (2015), j’avais parlé de ce sujet à mon professeur et avais transmis notre échange de courrier à Yves Rasir pour ajouter un témoignage de plus

« coucou André,

J’espère que tu vas bien ! article très intéressant, en effet
et je peux rajouter ceci à l’article d’Yves Rasir :

Quand nous avons préparé notre premier tour du monde en 2006, nous avions eu pas mal de discussions avec les médecins du département de médecine tropicale à Liège, qui nous avaient dit (en gros) que nous n’avions pas le choix :
du Lariam pour tout le monde… (enfin presque tout le monde, mon mari n’a jamais accepté de prendre ce médicament … )Selon les médecins de la médecine tropicale, il fallait « juste faire un test » pour voir si personne ne faisait de cauchemars avec ce médicament… et pour le reste, le lariam était LA solution
Luka avait 18 mois lors de notre départ et la grande avait 9 ans… Malheureusement tout le monde avait l’air de supporter ce médicament…
A l’époque, je n’étais pas du tout bien informée…
et vu que nous avions l’intention de voyager en Afrique et en Inde, dans des conditions parfois difficiles, nous allions devoir prendre du Lariam pendant longtemps … soit… J’ai emporté en voyage un stock impressionnant de ce médicament …
En Tanzanie, nous avons rencontré un couple belge qui voyageait en Afrique depuis 17 ans. Eux nous ont conseillé d’arrêter tout de suite la prise de Lariam vu ses conséquences pour l’organisme & vu que ce médicament n’empêchait pas du tout d’avoir la malaria, mais en diminuait éventuellement les symptômes…
Ils nous ont parlé de l’artémise, à utiliser en curatif …

Lors de l’un de leur retour en belgique, ce couple est allé pour une visite de routine au département de médecine tropicale à Anvers. Le médecin leur a confirmé que l’Artémise était la meilleure solution pour soigner la malaria MAIS que les produits à base d’Artémise (dont un était produit par Novartis en Europe à l’époque) n’étaient pas commercialisés en dehors de l’Afrique parce que pas intéressants au niveau financier…Beaucoup trop bon marché !
Le Lariam, toujours dans nos bagages à l’époque, est alors passé à la poubelle
Nous sommes allés à la première pharmacie du coin en Tanzanie et avons acheté de l’artémise au cas où …
Un ami médecin, qui a longtemps travaillé en Afrique et qui y travaille d’ailleurs encore, a confirmé l’efficacité de l’Artémise.
Yves Rasir a écrit une nouvelle info lettre à ce sujet  :

Une vérité éclate ce soir

« Tout est parti d’un entrefilet lu dans un journal belge début juin 2015. On y relatait que le célèbre chanteur Stromae avait dû écourter sa tournée africaine et rentrer d’urgence à Bruxelles pour y être hospitalisé. Motif : les sévères effets secondaires du Lariam, un médicament qu’il avait pris en prévention de la malaria. Comme je rate rarement une occasion de casser du sucre sur le dos de Big Pharma, je me suis alors documenté sur ce médoc composé de méfloquine et produit par la firme Roche. Ce que j’ai découvert m’a scotché sur ma chaise car cette substance chimique, classée par l’Organisation Mondiale de la Santé parmi les médicaments essentiels qu’elle recommande, est un véritable poison doté d’une effroyable toxicité. Provoquant une fois sur cinq de graves troubles psychiatriques, il peut rendre littéralement fou et donner des envies de se foutre en l’air, ce qui est précisément arrivé à Stromae et qui lui gâche encore l’existence deux ans plus tard. Pour alerter sur ce scandale sanitaire et indiquer des pistes alternatives de traitement du paludisme, j’ai alors rédigé une newsletter intitulée

« Malaria : alors on change »

que vous pouvez lire via le lien ci-dessous : http://www.neosante.eu/newsletter/lettre_hebdo/newsLetterHebdo20150617.html

Cette infolettre m’a valu un abondant courrier confirmant amplement les dangers du Lariam et l’existence d’une plante, l’Artemisia annua, aux vertus avérées pour prévenir et même guérir la malaria. La semaine suivante, je vous ai partagé quelques témoignages édifiants dans une deuxième infolettre intitulée « piqûres et nature »
cfr résumé plus haut

Parmi les réactions, j’avais reçu celle de Pierre Lutgen, un docteur en sciences ayant fait toute sa carrière dans l’industrie chimique et métallurgique. À l’âge de la retraite, ce scientifique a embrassé la cause humanitaire et a fondé une petite ONG d’aide aux enfants d’Afrique. Avec d’autres, ce bouillant Luxembourgeois s’indigne depuis des lustres que le paludisme continue à tuer 500.000 personnes par an, principalement en Afrique et en grande majorité des enfants. Il s’indigne surtout que l’armoise annuelle soit négligée par l’OMS et même interdite dans plusieurs pays, dont la France et la Belgique. Manœuvres et magouilles de l’industrie pharmaceutique ? Il y a tout lieu de le penser. Certes, une chercheuse chinoise a réussi à isoler le principe actif, l’artémisinine, ce qui lui a d’ailleurs valu le Prix Nobel de Médecine en 2015. Certes encore, cet extrait impossible à synthétiser fait aujourd’hui l’objet d’un lucratif commerce puisqu’il entre dans la composition de « polythérapies » antipaludéennes. Mais sous le prétexte fallacieux d’un risque de résistance du parasite, l’OMS continue à déconseiller l’usage de la plante entière en poudre séchée ou en tisane.

En médecine traditionnelle chinoise, l’Artemisia annua est pourtant connue depuis des millénaires comme remède à la malaria. C’est en la consommant que les combattants nord-vietnamiens ont pu résister aux Américains et finalement remporter la guerre. Avec d’autres associations, celle de Pierre Lutgen a financé des expériences et des études en Afrique montrant que le végétal chinois, ainsi que sa variété locale Artemisia afra, étaient bel et bien capables d’enrayer la maladie parasitaire sans susciter de résistances. L’action préventive de l’armoise est remarquable et son pouvoir curatif tout bonnement stupéfiant puisque plus de 95% des malades se rétablissent en quelques jours. Dans son article « La plante anti-malaria qui dérange Big Pharma » publié dans la revue Néosanté de septembre 2015, Pierre Lutgen rompait le silence sur ce remède miracle, dénonçait le boycott dont il faisait l’objet et expliquait pourquoi il représente un énorme espoir de débarrasser la planète du fléau paludique. Sans danger, la consommation régulière d’Artemisia exerce aussi un effet prophylactique.

Il y a deux ans, à la même époque, je rencontre un ancien camarade de fac, le journaliste et cinéaste belge Bernard Crutzen. Comme il vient de terminer un documentaire animalier et qu’il n’a pas d’autre projet en chantier, je lui suggère de s’intéresser à l’Artemisia et d’en faire le thème de son prochain film. Je l’invite à dîner pour lui résumer le dossier et le convaincre de poursuivre sur écran ce que j’ai ébauché dans les pages de Néosanté. Quelques verres de vin bio plus tard – ça aide toujours de discuter autour d’une bonne bouteille -, il relève le défi et se lance dès le lendemain dans l’aventure. Il faudra de long mois avant qu’il parvienne à monter le projet et à trouver les financements. Il lui faudra aussi plus d’un an et demi de travail et de nombreux voyages (Madagascar, Sénégal, Guyane, Congo, États-Unis…) pour concrétiser ce docu aujourd’hui terminé et intitulé «Malaria business »

voir lien plus haut pour la bande annonce

Vous en avez déjà entendu parler ? Normal : le chanteur Stromae y témoigne de ses déboires avec le Lariam et y révèle que sans son frère, il se serait probablement suicidé sous l’influence du médicament. Ce scoop a fuité dans l’hebdomadaire Marianne, l’extrait s’est répandu viralement sur la toile et tous les magazines people en ont fait leurs choux gras début novembre. C’est une bonne chose – le film a déjà fait beaucoup parler de lui avant sa diffusion – mais c’est aussi un peu décevant car la mégastar éclipse quelque peu la vraie vedette et le vrai sujet du documentaire, à savoir les prouesses thérapeutiques de la tisane d’Artemisia. Cette vérité trop longtemps occultée va cependant éclater ce soir ! C’est en effet ce mercredi 29 novembre que la chaîne France Ô, coproductrice du film, va le diffuser en primeur sur les téléviseurs. Tous à vos postes sur le coup de 20h55 ! En Belgique, seuls les abonnés de Voo pourront découvrir cette œuvre informative dès ce soir. Les autres Belges devront attendre le 11 janvier, jour choisi par la RTBF pour diffuser à son tour le documentaire qu’elle a coproduit.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion d’assister à une avant-première à Bruxelles. Ce n’est pas parce que j’ai lancé l’idée de ce film et que son réalisateur est un ami, mais je trouve qu’il est superbement réalisé et que son contenu est susceptible de passionner un large public. En 70 minutes, on apprend d’abord comment le paludisme a été vaincu chez nous et comment le fléau est en train de ressurgir en Afrique en raison du fait que les insectes vecteurs du parasite se sont adaptés aux insecticides. On y apprend ensuite que par le marché alléchés, les labos pharmaceutiques misent sur le développement d’hypothétiques vaccins et le lâcher de moustiques transgéniques en complément de leur arsenal chimique. On y découvre surtout que leur stratégie est en train d’échouer parce que rien ne peut plus arrêter la « révolution Artémisia ».

Dans l’hémisphère sud et singulièrement en Afrique, des tas d’acteurs locaux ont entrepris de cultiver la plante, en ont testé les vertus avec succès et sont en train de démontrer qu’une simple infusion représente une solution très efficace et très bon marché au paludisme. Les choses bougent tellement vite que depuis le montage du film, la branche africaine de l’OMS a déjà commencé à revoir sa position et à soutenir des médecins congolais dans leur projet de populariser la tisane d’armoise.

Comme en atteste cet autre petit film tourné au Cameroun, LA FERME BIO DE L’ESPOIR

 

La malaria et son business honteux pourraient fort bien appartenir au passé dans un proche avenir !

C’est évidemment avec une certaine fierté que j’ai l’impression d’avoir légèrement contribué au dévoilement de ce secret trop bien gardé, ma récompense étant de voir Néosanté figurer au générique. Et comme les abonnés du mensuel en sont les seuls soutiens financiers, c’est un peu grâce à eux que Bernard Crutzen a pu briser l’omerta et tresser cette couronne de lauriers audiovisuels à l’Artemisia.

Comme je l’ai expliqué dans de récents éditoriaux, il est sans doute paradoxal que notre revue promeuve la médecine par les plantes alors qu’elle ne cesse d’informer sur la causalité psycho-émotionnelle des maladies. C’est un paradoxe mais pas une contradiction, dans la mesure où nous avons également toujours promu « la voie du corps » pour soigner les fractures de l’âme, notamment par l’alimentation paléolithique, le recours au jeûne et la pratique sportive. La plupart des médecines douces et naturelles ont également notre sympathie. Parmi elles, après la naturopathie hippocratique, la phytothérapie est de loin notre préférée puisqu’elle conjugue un usage empirique ancestral (aucune civilisation ne s’est développée sans disposer de sa pharmacopée végétale) et une confirmation contemporaine de ses atouts par la science médicale. À ce sujet, je peux vous révéler une chose que « Malaria business» ne dit pas et qui est pourtant une réalité : l’armoise annuelle a beaucoup d’autres indications que le palu ! Dans Néosanté, nous vous avons déjà informé que la plante guérissait également la bilharziose et une atroce affection cutanée appelée l’ulcère de Buruli. En Afrique, on étudie aussi très sérieusement ses résultats chez les malades du sida. Car ce qui semble se dessiner, c’est que cette plante prodigieuse ne doit pas tant ses étonnantes vertus à son action anti-infectieuse ou antiparasitaire, mais bien à sa capacité hors pair de booster le système immunitaire. Pour cette raison, des chercheurs américains sont actuellement en train d’en explorer les effets anti-cancer. Et ceux-ci paraissent tellement encourageants chez l’animal que la tisane d’Artemisia est en train de se répandre clandestinement en tant que traitement complémentaire des tumeurs. Info exclusive : si l’actrice Juliette Binoche a gracieusement accepté de prêter sa voix au documentaire « Malaria business », c’est parce qu’elle a constaté de visu le pouvoir anti-cancéreux de l’armoise chez une parente proche et qu’elle est devenue une fervente avocate de la plante interdite. Dans la haute société parisienne, ça commence à se savoir et les sachets de tisane circulent allègrement sous le manteau. Une vérité éclate ce soir, mais le documentaire percutant de Bernard Crutzen aura peut-être une suite encore plus explosive. Si c’est le cas, vous en serez bien sûr les premiers informés. Yves Rasir


en attendant de suivre l’évolution de l’artémise dans le monde et, je l’espère, la disparition du LARIAM,
voici

quelques pistes utiles, si vous devez vous rendre dans un pays où les moustiques peuvent transmettre la malaria :

* évitez d’aller à l’extérieur en fin de journée, au moment où les moustiques sont les plus actifs et/ou couvrez-vous !

* portez des vêtements amples aux manches longues et de couleur pâle

* évitez les endroits où de l’eau stagnante s’est accumulée

* limitez la consommation de sucre et d’alcool qui donne une odeur sucrée à la peau

* consommez régulièrement du poisson, du riz brun, de la levure de bière, du germe de blé pendant votre séjour pour éloigner les moustiques. Ces aliments sont particulièrement riches en vitamines B1 qui a un effet répulsif

* l’humidité et la sueur là où il fait chaud attirent les moustiques

* évitez les parfums et les cosmétiques de façon générale, soyez propre – sans plus 😉

* certaines huiles essentielles agissent comme répulsifs et peuvent éloigner les moustiques. Par exemple, l’huile essentielle d’eucalyptus citronné a démontré une efficacité depuis longtemps à travers le monde. pas pour les enfants et les femmes enceinte.
Les répulsifs qu’on achète chez nous ont souvent tendance à ne pas effrayer les moustiques de là bas, renseignez-vous auprès des locaux…

* utilisez des moustiquaires en parfait état

* pendant le voyage, nous faisions presque tous les soirs un feu, qui éloignait les moustiques et / ou d’autres animaux bien plus impressionnants 😉

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* si vous avez le moindre doute et une fièvre inexpliquée, allez voir le médecin/dispensaire le plus proche. ils sauront faire une prise de sang et vous guider dans le traitement, si nécessaire.

cette photo a été prise avec soeur Colette, irlandaise, qui travaille depuis toujours en Ethiopie près de Dadim dans un dispensaire perdu au milieu de nulle part. Elle montrait à Emma comment écouter les battements de son coeur 😉 ❤

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portez-vous bien,

Catherine

www.la-vie-est-belle.be (notre tour du monde en famille)

si vous souhaitez vous abonner aux info lettres toujours très intéressantes de NEOSANTE, contactez info@neosante.eu

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