femme

La contraception – information aux adolescentes

« Les femmes ont toujours rêvé d’une méthode de contraception parfaite. on a cru que la « pilule » répondrait à cet espoir. mais, devant ses multiples désavantages pour la santé, il y a de quoi déchanter et se tourner vers des solutions plus naturelles «

Mona Hébert

Les menstruations

Une femme fera l’expérience de plusieurs changements physiologiques durant sa vie: la puberté, les menstruations, les grossesses et la ménopause…

Ceux-ci sont des cycles naturels féminins qui peuvent être accompagnés d’inconforts physiques et de turbulences émotionnelles.

Savoir comment traverser ces cycles, et de manière naturelle de surcroit, est encore souvent un sujet tabou chez les femmes …

Loin d’être un «mauvais sort», les menstruations sont en effet un avantage pour la santé de la femme.

Elles sont un moment de purification physiologique et lorsqu’elles se passent d’une manière équilibrée, contribuent à ce que la femme ait une meilleure santé et augmente sa longévité.

Comprendre la physiologie de la femme est un élément clé pour assurer la réussite de toute approche vers une bonne santé chez la femme

Notre cycle menstruel suit une BIO-logique, qui, quand nous connaissons les clés de base, nous offre l’opportunité d’adapter nos impératifs de vie en fonction de la phase dans laquelle nous nous trouvons, car chaque phase est plus optimale pour un état particulier. Nous avons toutes, à un moment donné dans notre cycle, une phase dynamique, une phase expressive, une phase créative et une phase contemplative.
Apprendre à les identifier nous permet de mieux vivre, et de mieux nous organiser dans notre quotidien, en nous acceptant pleinement, avec nos hauts et de bas.

Ceci implique à la fois de comprendre le fonctionnement de notre organisme dans son entièreté, tout autant que de reconnaître les influences extérieures qui nous entourent.

Les impuretés, un régime alimentaire déréglé, le stress négatif, le surplus de travail peuvent créer des anomalies dans notre rythme biologique (fatigue, sommeil non réparateur etc). le cycle menstruel est aussi affecté par ces changements et le stress de notre vie quotidienne

Le degré d’inconfort pendant nos menstruations indique la quantité de purification et de rééquilibre que nous devrons mettre en place dans notre vie et dans notre corps…

Nous pouvons vivre des cycles menstruels beaucoup plus doux et confortables si prenons notre santé en main

Notre organisme est intelligent et nous envoie des signaux auxquels il faut être attentifs.

L’expérience de déséquilibres et d’inconforts n’est qu’un appel à l’aide…

En introduisant des produits chimiques afin de supprimer ou altérer nos mécanismes naturels, nous aidons davantage à dérégler nos hormones et ainsi contribuons à créer d’autres problèmes plus tard dans nos parcours de femmes.

Nous créons alors un style de vie artificiel en choisissant une pilule afin de supprimer les douleurs, supprimer les règles, croyant enrayer la cause du problème … nous vivons à côté de notre corps puisque ce sont des hormones synthétiques, externes qui vont prendre le relais

Les hormones & la nature

Les changements dans notre physiologie sont orchestrés par nos hormones. Dans le cycle menstruel, le rythme de l’activité hormonale est hautement significatif. Ces cycles font partie d’un cycle beaucoup plus vaste et étendu dans la nature.

Etre en harmonie avec la nature nous permet d’expérimenter nos cycles intérieurs plus doucement, en plus de nous procurer le maximum de bienfaits de ce processus de renouveau.


Etre à l’écoute de son corps

Durant les menstruations, le corps recherche naturellement à se reposer et nous pouvons nous sentir plus sensible ou avoir un besoin de nous replier sur nous-même. Il est important d’être à l’écoute de ce dont le corps (incluant le corps physique, mental, émotionnel & spirituel) à besoin …

Il faudrait au minimum prendre une journée de repos pendant les règles pour pouvoir se recentrer sur soi-même … c’est pendant cette période que notre intuition est la plus développée…

Une digestion faible, un régime pauvre, la consommation excessive d’alcool et de caféine, en plus du manque d’exercice, contribuent à accumuler des toxines dans le corps.

La physiologie tente de nettoyer ces impuretés pendant notre cycle menstruel. Son efficacité et le degré de crampes ou d’inconfort dépend de la quantité d’impuretés présentes.

Prendre plus de repos, siroter de l’eau chaude et éviter des aliments pesants tels que les fromages, le chocolat et les viandes aidera au processus de purification du cycle menstruel.

La manière la plus facile de vous assurer un cycle menstruel « en santé » est de ne pas accumuler de toxines, de stress et de fatigue durant le mois …

Impossible ? non, pas vraiment !

Ceci peut très bien être effectué en vivant une vie plus régulière, en suivant les recommandations rééquilibrantes selon votre nature, les saisons et le temps de la vie en plus d’éliminer, bien sûr, la consommation de nourritures dénaturées, d’alcool excessif et d’autres excitants & en se respectant.

Quand cette conscience de ton corps s’installera, tu seras mieux en mesure d’évaluer les effets de la nourriture, des saisons et des activités que tu entreprendras. ta physiologie connaît ce dont elle a besoin. tu ressentiras lorsque tu as besoin de repos, de faire de l’exercice,… mais pour cela, tu dois être à l’écoute de toi même

Le vrai secret pour la santé de la femme est de se connaître elle-même, d’entendre ses désirs et de prendre en charge sa fertilité…

La contraception

La contraception se discute à deux… et n’est pas seulement une affaire de filles …

La période de fécondité étant assez courte pendant un cycle, il est intéressant d’évaluer si on doit utiliser un moyen de contraception en continu…

Quasi aucun moyen de contraception n’est fiable à 100 % et il faut en être conscient !

Je connais plusieurs cas de bébés nés alors que la maman avait un stérilet, de bébés nés alors que la maman avait les trompes ligaturées, de bébés nés alors que la maman prenait la pilule et était certaine de ne pas l’avoir oubliée …

Nous ne pouvons plus, aujourd’hui, imaginer que l’on puisse vivre sans penser à organiser les naissances dans nos couples…

Cela peut se faire, sans presque y penser, grâce à des produits chimiques « potentiellement » dangereux (pilule). cela peut se faire au prix de certains inconforts et avec des irritations « potentiellement » problématiques (stérilet). cela se fait en acceptant une « mutilation » « potentiellement » sans danger (ligature des trompes ou vasectomie)

Ou cela peut s’organiser en étant responsable de la grossesse éventuelle ; et là, si cela demande un peu d’efforts, c’est totalement sans danger et totalement physiologique !

Les solutions naturelles existent

Des mythes freinent encore l’adoption des méthodes naturelles de contraception. on les trouve compliquées, on les croit inefficaces, …mais ces méthodes sont performantes une fois qu’elles sont comprises, intégrées et utilisées correctement

1/ Les moniteurs de température

LadyComp (http://www.lady-comp.fr) – moniteur de température qui indiquera la période de fécondité

Lady-Comp est très simple à utiliser. Lorsque tu reçois l’appareil, il est déjà programmé pour afficher l’heure, la date et l’année. Il te suffit de programmer l’heure à laquelle tu veux que l’alarme sonne au matin.

Prends ensuite ton température chaque matin immédiatement après le réveil en plaçant le thermomètre sous ta langue pendant 50 à 60 secondes. Si tu es fertile, le moniteur affichera une lumière rouge et si tu es infertile il affichera une lumière verte. L’affichage est sûr à 99,3% et validé pour les prochaines 24 heures. jaune signifie que l’appareil est encore dans sa phase d’apprentissage.

Au début, tu devras prendre ta température aussi régulièrement que possible. Au plus d’information l’appareil recueille, au plus il lui est aisé de réduire le nombre de jour fertiles (rouges).

Solution très séduisante puisque les deux moitiés du couple « demeurent entières » et qu’il n’y a pas de côté définitif à cette contraception. Aucun produit chimique non plus…

C’est une méthode qui demande la collaboration du masculin du couple. Les « jours rouges » sont interdits et doivent être respectés… les fantaisies ne pardonnent pas !

Certaines personnes en sont très contentes, d’autres moins et signalent surtout que la méthode est uniquement basée sur la température et que cette dernière peut être influencée par beaucoup de choses, d’où des erreurs possibles

2/ L’application Symptotherm (www.symptotherm.ch)

Une application qui s’installe par un simple «clic» sur ton téléphone. Véritable rendez-vous quotidien, sympto te signale jour après jour, par une couleur combinée à un symbole, l’avancement dans ton cycle. Ta fertilité/infertilité est ainsi déterminée automatiquement par l’analyse des observations personnelles qui t’ont été demandées par sympto, aux jours clés de ton cycle.
La méthode se base sur la température, mais aussi sur la glaire cervicale et le ressenti interne (plus le toucher du col si nécessaire). Les calculs de cette méthode sont pris en charge par une petite application et tu peux modifier des données si tu remarques une erreur par la suite. Il n’y a pas de prédiction d’ovulation car ce n’est pas possible. Mais une observation du corps au fil des jours qui permet à coup sûr de déterminer ses périodes de fertilité et de non fertilité.

Tu peux faire un abonnement chez eux et durant 6 mois (ou autre) tu as une conseillère attitrée qui te suit et t’apprend à devenir autonome. Cette méthode fonctionne également durant l’allaitement et pour l’accompagnement vers la ménopause.

Au début ce n’est pas évident d’examiner la glaire cervicale mais ça s’apprend assez vite. Les hommes peuvent vite devenir des passionnés par l’observation du corps de leur petite amie et on peut facilement gérer tout cela à deux

Sur leur site, tu trouveras toutes les infos et il y a un manuel complet gratuit à télécharger sur http://www.sympto.ch

A l’adolescence et surtout en cas de règles irrégulières, certains ajustemts s’imposent pour utiliser cette méthode correctement

Dans ces deux cas, « compléter » la contraception par le préservatif et/ou le diaphragme augmente évidemment la fiabilité

3/ La cape cervicale ou le diaphragme

Le diaphragme est un obstacle en silicone ou en latex qui est placé au fond du vagin, juste au contact du col de l’utérus afin d’empêcher le sperme de franchir le col de l’utérus.

Cet outil est placé vingt minutes au moins avant le rapport sexuel et doit rester en place six heures après (vérifier ces données en fonction de la marque choisie)

Il ne peut pas rester en place plus de 24 heures. Par mesure de sécurité contraceptive, on ajoute une crème spermicide.

Ces contraceptifs barrière n’altèrent pas le cycle féminin et sont réutilisables et donc économiques et écologiques.

Une des difficultés concernant le diaphragme est de trouver la bonne taille. cette difficulté a été solutionnée par la marque Bivea Medical qui propose un diaphragme à taille unique. ils proposent aussi un spermicide

http://www.bivea-medical.fr/diaphragme-a-taille-unique-caya-notice-d-utilisation-779_a.htm

La cape cervicale fonctionne sur le même principe, est plus petite que le diaphragme et peut se garder plus longtemps.

Etude comparative entre le cape cervicale et le diaphragme

http://www.cochrane.org/fr/CD003551/cape-cervicale-versus-diaphragme-pour-le-controle-des-naissances

Attention ! le diaphragme et la cape cervicale ne protègent pas des infections et des maladies sexuellement transmissibles

4/ Le stérilet de cuivre, non hormonal

Il a longtemps été déconseillé aux filles qui n’avaient pas encore eu d’enfants (nullipares).

Aujourd’hui certains gynécos reviennent sur ce conseil… il existe différents types de stérilets en cuivre, de différentes longueurs et avec une quantité de cuivre différente (d’ailleurs sur le nom du stérilet se trouve un numéro qui indique le nombre de mm2 de cuivre sur le stérilet).

Pourquoi du cuivre ? Parce que le cuivre est spermicide !

La plupart des femmes supportent très bien ce moyen de contraception, qui peut rester en place plusieurs années. une visite annuelle chez le gynécologue s’impose cependant pour vérifier qu’il est toujours bien en place …

Même s’il n’est pas « hormonal », il y a une irritation permanente qui pourrait être préjudiciable à terme…
avec ce dispositif, il y a parfois des cas de saignements intensifs et parfois douloureux. de plus, certaines personnes ne supportent pas l’idée d’un corps étranger qui peut rester quelques mois, voir plusieurs années en place

A chaque femme de trouver le moyen de contraception qui lui convient le mieux …

L’insertion d’un stérilet se fait de préférence pendant les règles ou juste après.

Attention ! Le stérilet ne protège pas des infections & maladies sexuellement transmissibles

5/ La ligature des trompes

Consiste à « ligaturer les trompes « 🙂
L’opération se fait sous anesthésie totale, en hôpital de jour. elle est à priori réversible mais mieux vaut quand même y réfléchir à deux fois …
d’ailleurs il faut normalement une assez longue période de réflexion avant de pouvoir planifier cette opération.
On touche l’intégrité de la femme et il faut, si nécessaire, se faire accompagner parce que l’après « ligature » n’est pas toujours facile à gérer …
La ligature des trompes semble pouvoir conduire à la cessation d’activité des ovaires mais il s’agit d’une réalité peu documentée.

Et la pillule ? Une solution non naturelle…

La pilule est composée en différents dosages d’oestrogènes et de progestérone synthétiques, qui induisent un état artificiel de grossesse qui empêchent l’ovulation ainsi qu’une menstruation véritable.
Elle agit sur tous les systèmes de notre corps : elle usurpe le rôle de l’hypothalamus, appauvrit la paroi utérine, assèche les muqueuses du col de l’utérus, immobilise les cellules ciliées des trompes et bloque l’activité des ovaires. elle entraine jusqu’à 150 changements chimiques dans le métabolisme, dont certains ont un effet cancérigène destructeur (voir e.a. l’interview du Dr henri Joyeux plus bas)

Le bilan de la prescription excessive de la pilule est lourd: augmentation des cancers du sein et du col utérin, augmentation des maladies artérielles et coronariennes, de l’ infertilité et des dysfonctions immunitaires, des troubles hépatiques et bilaires, de l’ intolérance au glucose. De plus, la présence d’oestrogènes artificiels sature les surrénales. Celles-ci abaissent alors peu à peu leur production d’hormones (cortico stéroïdes), ce qui abaisse le seuil de résistance du système immunitaire et permet aux allergies et autres maladies de s’installer. cette fatigue surrénalienne prédispose aussi à une ménopause problématique. en plus de cela, de nombreux effets secondaires apparaissent : nausées, vomissements, migraines, douleurs aux seins, prise de poids, fréquente déficience en vit B1, B2, B6 et B12, vit C et vit E, Zn, Mg et acide folique…

Hormis la libération qu’elle a permis dans la gestion de la contraception, ce que l’on ne dit pas lorsqu’on prescrit la pillule (même à certaines filles qui n’ont pas besoin de contraception mais pour des problèmes d’acné par exemple) c’est que la pilule engendre un grave déséquilibre, car elle provoque un cycle menstruel artificiel qui aliène le rythme féminin naturel et masque la relation fondamentale entre le corps de la femme et la nature … cela fait de nous des marionnettes soumises à des substances étrangères. et nous perdons de plus en plus notre capacité d’adaptation à un environnement toujours plus menaçant.

Autres moyens de contraception hormonaux, non naturels

Anneaux vaginaux, patchs, implant contraceptif, injection d’hormones, stérilet hormonal, injection…

A toi de t’informer et de choisir : par le dialogue avec ton petit ami, avec ton gynéco, par une recherche approfondie et aussi par ton ressenti !

Et les hommes dans tout ça ?

Il est assez tragique et frustrant de constater que le poids de la contraception et les risques qui y sont associés sont presque uniquement le lot des femmes… pourtant grâce à ce système hormonal fort complexe qui est le nôtre, nous ne produisons qu’un seul ovule par mois tandis que les hommes engendrent des millions de spermatozoïdes à la minute … ne serait-il pas plus logique que le fardeau de la contraception leur revienne ?

Un bon nombre de méthodes naturelles de contraception exige la participation et l’ engagement sincère du partenaire. et c’est très bien ! ceci entrainera une meilleure complicité dans le couple & une meilleure connaissance du fonctionnement de chacun …

Contraceptif masculin – recherche en cours

Une pilule contraceptive faite à partir du gendarusse, une plante couramment utilisée en indonésie, pourrait empêcher le sperme d’entrer dans l’ovule par son action inhibante sur la hyaluronidase, une enzyme qui a pour fonction de dissoudre la paroi de l’ovule. l’ instigateur de cette recherche s’est inspiré de documents ethnobotaniques sur la pharmacopée traditionnelle papoue où l’homme mange des feuilles de gandarusse pour empêcher le fécondation pendant le rassemblement de la dot requise avant son mariage.

Préservatifs

Le préservatif est une fine enveloppe en latex ou en polyuréthane qui se déroule sur le pénis en érection pour le recouvrir et empêcher le sperme d’être libéré dans le vagin de la partenaire au moment de l’éjaculation

Il existe de nombreux types de préservatifs (avec ou sans réservoir, surface lisse ou striée, dimensions, épaisseur, couleur,…). Ils sont pré-lubrifiés (lubrifiant à base d’eau) et, parfois, recouverts de spermicides.

Il faut utiliser un nouveau préservatif pour chaque rapport sexuel et respecter les précautions d’usage, à savoir :

– Déchirer le sachet avec précaution sans utiliser les ongles, les dents ou tout ce qui est susceptible d’endommager le préservatif.

– Ne pas dérouler le préservatif avant de l’avoir mis sur le pénis. Poser le préservatif – bord enroulé à l’extérieur – sur le pénis en érection avant tout contact avec les doigts et les parties génitales, orales ou anales.

– S’assurer que le préservatif se déroule facilement. Dans le cas contraire, ou s’il est rugueux, il vaut mieux changer de préservatif. Il est peut-être périmé ou endommagé.

– Immédiatement après l’éjaculation, maintenir le préservatif sur le pénis en le tenant par la base, avant d’avoir perdu son érection.

– Retirer le préservatif, le nouer afin d’éviter de répandre du sperme et le jeter dans la poubelle et pas dans toilettes ou dans la nature !!!

– Éviter tout contact du pénis recouvert de sperme avec les doigts, les parties génitales, orales ou anales.

Le préservatif doit être utilisé lors de tous les rapports sexuels.

Si la femme prend un traitement par voie vaginale, qui altère le latex, utiliser des préservatifs en polyuréthane.

Le préservatif masculin offre une excellente protection contre les infections sexuellement transmissibles, y compris l’infection par le virus du sida. Celle-ci n’est toutefois pas absolue (moins d’une infection par an pour 100 partenaires de personnes séropositives l’utilisant correctement pendant un an).

L’efficacité du préservatif masculin comme moyen contraceptif dépend de sa bonne utilisation. Utilisé régulièrement et correctement, le taux d’échec est d’environ trois grossesses par an pour 100 femmes …

Les préservatifs masculins en latex sont déconseillés aux personnes allergiques au latex.

Certains hommes sont gênés par la pose ou le port du préservatif masculin dans leurs sensations (diminution de sensibilité) ou leur perception érotique du rapport sexuel.

Pense à un parler à ton partenaire et faites le choix à deux …

D’après certains tests de qualité (étanchéité & résistance) certaines marques seraient plus à conseiller que d’autres mais je n’ai pas trouvé d’étude fiable & récente à ce sujet pour te donner le nom des marques en question …

Aujourd’hui on trouve de plus en plus de préservatifs naturels (latex naturel) et bio dégradables

Le préservatif du Dr THEISS

NamNam, Okeido, Mamba : ce sont les 3 noms des 6 modèles de préservatifs écolos de Dr.Theiss – Naturwaren, filiale française du groupe allemand Naturwaren GmbH.

Très engagée dans l’écologie, cette marque commercialise en effet toute une gamme de préservatifs fabriqués essentiellement à base de latex naturel.

Pour produire ses préservatifs écolo, la marque a travaillé avec l’Association Suédoise pour l’Éducation Sexuelle, RFSU, respectant ses normes de production.

Elle affirme ainsi utiliser seulement des substances et produits naturels non allergènes, notamment au niveau des traitements et lavages de ses préservatifs écolo.

Par ailleurs, les bénéfices issus de la vente de ces préservatifs écolo sont affectés à la production et à la diffusion d’informations relatives au planning familial et à la sexualité.

Ils sont vendus en paquets de trois ou de dix, allant des préservatifs standards (Mamba, Profil, Okeido) aux préservatifs fantaisies : NamNam à la fraise, Birds’n Bees avec bosses et nervures, Black Jack de couleur noire… Tout un programme !

FAIR RUBBER – le préservatif naturel & équitable

Sans odeur, provenant d’hévéas gérées écologiquement, dans le cadre de relations commerciales équitables, c’est le préservatif des amoureux écolos.

FRENCH LETTER – la capote anglaise écolo et équitable

La marque anglaise French Letter commercialise également des préservatifs écolo en latex naturel, fabriqués en Allemagne.

Leur originalité ? Leur latex naturel provient non seulement d’une filière équitable de production située en Asie du Sud labellisée Fair Deal Trading (FDT) mais il est également certifié FSC !

Quatre modèles de préservatifs écolo et équitables sont ainsi distribués chez nos voisins anglais depuis 2007, reconnaissables à leur couleur :

Rose pour les ‘Aphrodisiac’ (Aphrodisiaque), Violet pour les ‘Linger Lust’ (Désir prolongé), Bleu pour les ‘Sheer Caresse’ (Douce Caresse), Jaune pour les ‘Stimulating Massage’ (massage stimulant).

Ces préservatifs sont sans odeur, sauf ceux de la gamme Aphrodisiac qui existent avec 3 parfums : vanille, fruit de la passion et rose. Conformes aux normes européennes, ils sont extensibles jusqu’à 80 cm (ça devrait suffire pour la majorité d’entre vous…), une résistance équivalente aux préservatifs classiques.

Autre « plus » écolo : leur emballage est en carton recyclable ! Comptez 50 euros les 6 boîtes de 12 préservatifs (0,69 euro pièce), soit pratiquement le même prix qu’un préservatif classique.

Ces préservatifs écolo n’ont cependant pas encore franchi la Manche… Vous pouvez toutefois en acheter sur internet via le site http://frenchlettercondoms.co.uk

Avec LOVE PACK, en vente dans les magasins bio, vous pourrez pratiquer le « Safe Sex » – la marque des préservatifs – tout en sauvant la planète. Composés de latex provenant de plantations gérées de manière responsable et dont la fabrication induit un bilan carbone neutre.


RFSU

Fondée en 1933, RFSU (l’Association suédoise pour l’éducation sexuelle) est aujourd’hui le principal organisme de Suède en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs (SDSR).
RFSU est convaincue que la promotion et la prévention en matière de santé passe par un dialogue ouvert sur la sexualité. Le droit aux services sexuels et de santé, ainsi qu’à une éducation sexuelle sont des instruments clés dans la lutte pour une société plus équitable et en meilleure santé. Une bonne éducation sexuelle donne à chacun la possibilité d’apprécier sa sexualité et de prendre des décisions concernant son propre corps. En outre, de meilleures connaissances sexuelles permettent la prévention de grossesses non désirées et d’infections sexuellement transmissibles (IST).
les préservatifs et les lubrifiants de cette marque sont vendus sur http:// http://www.bivea.fr

DIVINES EXTASES – pour des accessoires écolos à vos préservatifs bio

se revendiquant « première marque bio de cosmétique érotique », Divines Extases propose des produits à 98 à 99,5 % bio, labellisés « Nature et Progrès », 100 % comestibles, sans huiles de Tournesol, Colza et Palme, et autres précautions écologiques – parfums intimes, baumes, huiles de massage… disponibles en ligne http://www.divinextases.fr

Attention : ce n’est pas parce que votre préservatif est en latex naturel biodégradable qu’il est 100% écolo ! ainsi la marque FRENCH LETTER reconnaissait devoir utiliser du dimethicone toxique pour l’environnement comme lubrifiant, expliquant qu’il n’existait pas de lubrifiants naturels pour produire des préservatifs d’une durée suffisante.

Alors ne jetez vos préservatifs écolo ni dans la nature, ni dans les toilettes, mais dans une poubelle !

Aussi, soyez vigilants avec les préservatifs vendus dans des distributeurs se trouvant en plein soleil à l’extérieur … en effet, la conservation des préservatifs doit généralement se faire à température ambiante et dans le cas des distributeurs extérieurs, la température n’est plus que probablement pas idéale … 😉

Vasectomie

Solution radicale puisqu’on coupe les canaux qui amènent les spermatozoïdes … Pas vraiment à conseiller pour les ados … L’opération est minime et, à priori, sans conséquence ni sur les capacités sexuelles ni sur un plan plus général (semble-t-il…).
La production de spermatozoïdes cesse au bout de quelques mois mais ils ne sont de toute façon plus acheminés au travers du sperme.
L’éjaculation reste normale.
Pour un homme qui en accepte le principe cette méthode est simple et apporte la tranquillité au couple.
La testostérone est toujours synthétisée en suffisance.
Cette méthode « oblige » la partie féminine du couple à la fidélité ! Parce que s’il y a grossesse, ce n’est pas l’homme les responsable… comme dans la plupart des méthodes valables de contraception, c’est une méthode que l’on met en oeuvre à deux…
Plus d’infos

-chez ton gynécologue ou chez ton médecin traitant « ouvert » aux méthodes naturelles
-dans un centre de planning familial naturel : http://www.pfn.be
-dans un centre de planing familial classique : http://www.loveattitude.be, http://www.planningsfps.be/

-chez ton naturopathe

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Annexe

« Les femmes devraient-elles encore prendre la pilule contraceptive ? »
Interview exclusive du Pr Henri Joyeux

Le 10 juillet 2013 – A l’occasion de la sortie de son ouvrage « Pilule contraceptive, dangers, alternatives » aux Éditions du Rocher, le professeur Henri Joyeux revient avec nous sur les débats actuels autour de la pilule. En revenant sur l’histoire et le fonctionnement de la contraception hormonale, le professeur Joyeux et le journaliste Dominique Vialard en arrivent au constat que les femmes n’ont pas été réellement informées sur les effets de la pilule sur leur cycle et leur santé. Les multiples effets secondaires passés sous silence, l’augmentation du nombre de cancers du sein, de l’utérus, des ovaires… Le Professeur Joyeux nous éclaire sur toutes ces questions capitales.

PasseportSanté.net – Dans votre livre, coécrit avec Dominique Vialard, vous affirmez que la vérité sur les pilules et autres hormones de synthèse a trop longtemps été dissimulée aux femmes. Les questions suivantes vont nous permettre de comprendre quelle est cette vérité.

Pr. JoyeuxLa pilule n’est pas un bonbon mais une association d’hormones apportées à l’organisme à des taux nettement supérieurs à ce que fabriquent normalement les ovaires. Les femmes n’ont pas été averties clairement sur le fonctionnement réel de la pilule. Pour empêcher l’ovulation régulière, tous les mois, il faut bloquer les ovaires. C’est ce que fait la pilule. Les normo-pilules, les premières générations fortement dosées, bloquaient totalement les ovaires. Les mini-pilules bloquent l’ovulation, mais moins le fonctionnement ovarien. Elles sont responsables de l’apparition très fréquente de kystes des ovaires. Ces kystes sont bénins, mais inquiètent souvent les femmes et les gynécologues proposent beaucoup de célioscopies pour ponctionner les kystes et vérifier qu’ils ne risquent pas de devenir cancéreux.

PasseportSanté.net – Pourriez-vous nous expliquer le rapport des contraceptifs actuels (dont la pilule) avec le cancer de l’utérus ou avec le cancer du sein ?

Pr. JoyeuxIl y a deux localisations majeures dans l’utérus, le corps de l’utérus où se développe l’embryon qui devient foetus dès le début du 3ème mois de la grossesse et le col de l’utérus qui est au fond de la cavité vaginale.

Corps comme col utérin sont très sensibles aux hormones. On sait que les hormones en excès peuvent être responsables après la ménopause (au-delà de 50 ans) de cancer de l’endomètre, c’est-à-dire de l’intérieur de l’utérus. Les traitements hormonaux de la ménopause qui sont appelés THS (traitements hormonaux substitutifs), apportent des doses d’hormones à l’utérus dont il n’a pas besoin, et jouent ainsi le rôle de facteurs de croissance dangereux.

Il en est de même pour la pilule, mais celle-ci est considérée surtout comme responsable de cancer du col de l’utérus chez des jeunes femmes qui fument et attrapent en plus par la multiplication des partenaires sexuels un des nombreux HPV. L’human-papilloma-virus peut par l’irritation chronique qu’il crée, stimuler la formation d’un cancer du col utérin, la pilule réduisant l’immunité locale.

Au niveau des seins, il faut d’abord rappeler que les seins de la jeune fille se construisent grâce aux œstrogènes fabriqués par les ovaires, c’est dire s’ils sont sensibles d’abord aux œstrogènes. Quand la puberté est passée, que les caractères sexuels secondaires sont en place, les ovaires fabriquent chaque mois des quantités différentes des deux hormones « œstrogène et progestérone ». Les femmes savent bien que dans la 2ème partie de leur cycle, leurs seins sont plus sensibles, en légère tension, sous l’influence de la progestérone. Les glandes mammaires sont donc sous forte influence bi-hormonale.

Que fait la pilule consommée par le corps féminin, 3 semaines par mois ou 84 jours consécutifs ?

Trois semaines par mois elle mime le cycle féminin : apport d’œstrogène à fortes doses (20 à 50 fois ce que fabriquent les ovaires normalement) et apport moindre de progestérone. La semaine sans apport hormonal, correspond à une chute des taux qui crée le phénomène des règles (menstruation). Le phénomène se répète ainsi tous les mois. Si la pilule est consommée 84 jours consécutifs et stoppée une semaine, le phénomène des règles n’a lieu qu’une fois par trimestre, par saison. C’est ce que les laboratoires prônent de plus en plus en faisant passer comme message aux jeunes femmes le côté pénible, fatigant des règles, les douleurs, l’anémie… Leur objectif pour le moment pas encore trop diffusé est de proposer massivement « la pilule en continu pour la fin des règles ».

Le fléau du cancer du sein est une réalité majeure dans la société occidentale (près de 60 000 nouveaux cas par an en France) qui commence à atteindre l’Orient à l’exception du Japon. La femme japonaise de par sa culture ne consomme de comprimé que si elle est malade… donc malgré des campagnes

publicitaires majeures, elle n’a pas suivi l’Occident avec la pilule.

La pilule correspond donc à un apport hormonal majeur, qui agit naturellement sur les seins, mais il faut bien différencier la vie avant la ménopause et la vie après.

Avant la ménopause, l’organisme féminin et les seins en particulier sont habitués à recevoir par les ovaires de fortes doses d’hormones et la pilule dépasse évidemment les doses physiologiques.

Après la ménopause, ou l’approche de celle-ci, les ovaires fabriquent beaucoup moins d’hormones et les seins ne sont donc pas habitués à recevoir des surplus hormonaux. On comprend alors facilement qu’après la ménopause 3 à 5 ans de prises hormonales suffisent à créer un cancer du sein alors qu’avant la ménopause, il faut 10 à 20 années… d’où l’apparition de cancers du sein dès 25 ou 30 ans comme nous le voyons aujourd’hui sans qu’il s’agisse d’une cause génétique quand la jeune fille consomme la pilule – comme le souhaitent les laboratoires – dès 15 ans.

PasseportSanté.net – A ceux qui présentent la pilule comme une manière pour les femmes de contrôler leur vie sexuelle et d’éviter les grossesses non-désirées, que répondez-vous ?

Pr. JoyeuxLa pilule évite les grossesses non désirées, c’est cela que la femme veut et elle a raison. La question est de savoir si cette consommation est dangereuse ou non. Si elle est dangereuse, ce qui commence à se savoir, existe-t-il des alternatives ?

Les labos sont très malins, ils répondent  » OUI, il existe des alternatives :  » l’anneau vaginal, le bâtonnet implanté sous la peau du bras, le patch hormonal, le stérilet hormonal imprégné de progestérone et bientôt le spray nasal… » Toutes ces alternatives ne sont que des pilules déguisées, données par d’autres voies que la voie de l’estomac : l’intérieur du vagin, la peau, le muscle, la muqueuse nasale… Les dangers sont les mêmes.

La pilule ne contrôle pas la vie sexuelle des femmes, elle leur permet d’avoir des relations sexuelles – surtout demandées par les hommes – ; sans les risques de grossesse non-désirée.

Quant aux plaisirs réels qu’elles ont, elles acceptent gentiment qu’ils soient moindres pourvu qu’elles ne « tombent pas enceinte ».

PasseportSanté.net – Quel autre type de contraception que la pilule conseilleriez-vous aux femmes pour qu’elles conservent ce contrôle sans danger ?

Pr. JoyeuxLes femmes ont été sous-informées et même non-informées sur le fonctionnement de leur corps, de leur cycle, de leur capacité à transmettre la vie quand elles le désirent. N’oubliez pas qu’elles ne sont fécondes qu’au grand maximum 5 à 7 jours par mois. Et pour cette petite semaine de fécondité, on leur fait avaler 3 semaines d’hormones quand ce n’est pas presque 3 mois… ou à vie comme les labos le prévoient.

Les nouvelles technologies sont géniales car elles permettent au couple, femme-homme, de gérer dans l’intimité sa propre fécondité.

C’est l’homme qui doit s’adapter à la femme et pas l’inverse comme c’est le cas aujourd’hui. En effet avec la pilule la femme est littéralement à la merci du désir d’union sexuelle des hommes, lequel désir est plus souvent très élevé quasi permanent tandis qu’il est plus cyclique chez les femmes.

PasseportSanté.net – Tout un chapitre de votre livre est consacré à la pilule et à la stérilité. Pourriez-vous nous expliquer en quoi la pilule pourrait influer sur la stérilité des femmes ?

Pr. JoyeuxUne longue prise de pilule met longuement les ovaires au repos. Et lorsqu’il s’agit de les faire repartir pour avoir une grossesse, ils ne répondent plus aux stimulations qui viennent normalement de l’hypophyse. Voilà pourquoi il y a tant de femmes qui ont besoin de stimulations hormonales répétées et se retrouvent avec des grossesses multiples à 2, 3, 4 jusqu’à 6 embryons.

J’ai ainsi pu décorer une femme dans l’Aude qui a eu des sextuplés. Son mari a pris peur et a foutu le camp ce qui a déclenché chez cette mère le super-désir de les garder tous et d’éviter ce qu’on appelle une « réduction embryonnaire » pour supprimer un ou plusieurs embryons. J’ai vu ces 6 enfants à 18 ans, avec leur air de famille, être légitimement fiers de leur fantastique mère.

Rares sont les études qui font apparaître au grand jour l’impact de la consommation de pilule sur l’environnement et même sur la stérilité des hommes. Que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?

Nous expliquons tout cela avec les références scientifiques dans notre livre à partir de ce que l’on appelle les perturbateurs endocriniens. On retrouve en effet des résidus hormonaux de la pilule dans les urines et donc dans les égouts des villes qui malheureusement peuvent se déverser et se retrouver dans les rivières ou les fleuves et perturbent ainsi gravement la flore et la faune marine. Et bien sûr ces résidus hormonaux se retrouvent aussi dans l’eau du robinet que toute la famille consomme.

PasseportSanté.net – Vous posez la question suivante dans votre ouvrage « Les menstruations sont-elles encore nécessaires ? ». Quelle est votre réponse ? Est-ce que toutes les femmes ont besoin d’avoir des menstruations ?

Pr. JoyeuxIl s’agit de la physiologie, du fonctionnement écologique du corps féminin. Quand on le perturbe ou le déglingue gravement. Il n’est qu’à voir le nombre de complications liées à la consommation des pilules, car les femmes changent souvent de génération de pilule sous la pression des labos lesquels manipulent souvent les spécialistes qui sont leurs prescripteurs.

PasseportSanté.net – Comment expliquez-vous que la pilule puisse être prescrite à des jeunes filles ayant de l’acné (comme Diane 35) ? Quel est votre avis sur ce sujet ?

Pr. JoyeuxIl y a plus d’argent à gagner avec Diane 35 et /ou le Roaccutane qui sont des médicaments dangereux, qu’avec un changement radical des habitudes alimentaires qui est plus efficace et se maintient dans le temps…

PasseportSanté.net – Que pensez-vous de la pilule du lendemain ou du surlendemain, cette contraception d’urgence ?

Pr. JoyeuxOn n’a pas assez de recul, mais les laboratoires s’en moquent. Les complications éventuelles, on verra plus tard et s’il y en a on trouvera de nouvelles molécules pour les traiter. Voilà leur philosophie !

PasseportSanté.net – En dehors de la pilule, il existe de nombreux moyens de contraception : le stérilet, l’implant, le patch, les spermicides, les progestatifs injectables, préservatifs masculin ou féminin, etc. Quel est votre avis sur les autres méthodes contraceptives disponibles ?

Pr. JoyeuxLa méthode contraceptive la moins dangereuse est le préservatif masculin. Vous remarquerez que l’on conseille aux jeunes, à la fois « de se couvrir avec le préservatif » et de prendre la pilule. Le garçon est ainsi responsabilisé et la fille aussi. Double précaution donc. En réalité le plus souvent les filles n’ont pas trop confiance dans les garçons, plus ou moins maladroits ou qui refusent d’utiliser la capote… Ainsi la pilule a de beaux jours devant elle et il n’est pas question que les hommes s’y mettent. Tous les essais chez eux ont été négatifs au plan du marketing. Le principal obstacle à une pilule masculine étant la non-acceptation féminine : les femmes ne font pas confiance à l’homme. Si le partenaire masculin ne prend pas sa pilule, c’est la femme qui aura à en payer le prix.

Les stérilets sont soit aux hormones – le Mirena est enrobé de progestérone artificielle qui est libérée à petites doses chaque jour, il coûte plus de 100 € – soit sans hormone, c’est le stérilet au cuivre qui en coûte une vingtaine.

Le premier réduit les règles à leur plus simple expression ou les fait disparaître, le second empêche la nidation de l’oeuf fécondé au début de la vie humaine au fond de l’utérus. Il peut aussi accoler les deux parois de l’utérus et rendre la femme définitivement stérile.

PasseportSanté.net – Quels sont, en quelques mots, les dangers des THS (traitements hormonaux substitutifs) ? Pourriez-vous nous expliquer dans quels cas et pour quelles raisons sont-ils prescrits ? Mais aussi, pourquoi les déconseillez-vous ?

Pr. JoyeuxLorsque la femme arrive à la ménopause, les ovaires se mettent définitivement au repos mais continuent d’une manière générale, avec les surrénales, à fabriquer de petites doses d’œstrogène et de progestérone sans pouvoir pour autant déclencher comme avant la ménopause un cycle menstruel. Les organes-cibles des hormones féminines, sein-utérus et ovaires, ne sont pas faits à cet âge pour recevoir des doses d’hormones excessives. Les phytohormones de la phytothérapie et de l’alimentation à orientation végétarienne sont suffisantes et efficaces. Il est actuellement démontré quoi qu’en disent certains spécialistes – trop liés ou candides par rapport aux laboratoires – que le THS après la ménopause augmente les risques de cancer du sein et de l’utérus. Nous voyons même des cas plus nombreux de cancer des ovaires alors qu’on fait croire aux femmes que pilules et THS protègent de ce type de cancer. Dans notre livre nous démontrons que c’est faux.

PasseportSanté.net – Quel type de contraception conseilleriez-vous à une jeune femme célibataire, une femme en couple et à une femme ménopausée ?

Pr. JoyeuxUne femme célibataire : exiger le préservatif au partenaire ou l’envoyer promener.

Une femme en couple : expliquer à son conjoint le fonctionnement de son corps intime et choisir la technologie « Lady-Comp ». C’est le moniteur de fertilité le plus fiable. Je peux d’autant plus le promouvoir que je n’ai aucun lien financier avec son fabricant.

PasseportSanté.net – Pour finir, quel est votre avis sur la stérilisation définitive ?

Pr. JoyeuxJe puis la comprendre pour un couple qui a terminé sa famille avec les enfants et qui en couple ne souhaite pas d’enfant supplémentaire. Plutôt que de proposer la ligature des trompes, je proposerai la vasectomie, autrement dit la ligature des déférents de monsieur, qui se fait sous anesthésie locale et ne gêne en rien la puissance amoureuse et sexuelle. La femme a déjà beaucoup donné avec les enfants, c’est au conjoint de prendre ses responsabilités. La vasectomie est aussi une façon de donner de l’amour à celle que l’on aime.

sources :

« Lune rouge » de Miranda Gray

« La pillule contraceptive » du Dr Henri Joyeux

« La médecine des femmes » de Mona Hébert

« L’Ayurvéda pour les femmes « de Vaidya Atreya Smith

Echanges avec André Roux, Naturopathe

Echanges avec le Dr Anne Verbist, médecin, spécialisée en médecine ayurvédique

http://www.lamedecinedesfemmes.com

http://www.consoglobe.com/preservatifs-penetrent-ecologie

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Tous ces conseils ne dispensent pas de l’avis d’un médecin

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